A manger pour Amaya !!!!!

Elle rigola lorqu'il dit que la caféine n'était pas très bon mais qu'il ne connaissait rien de mieux pour rester éveiller. Elle rigola beaucoup moins lorsqu'il lui dit qu'il mourrait jeune, elle avait déjà vu trop de gens mourir, alors elle dit, sur un ton un peu colérique :

Ah non certainement pas Sael ! Je ne te laisserais pas mourir c'est compris ?

Elle avait les mains sur les hanches mais elle n'était pas très impressionante. Puis elle dit :

Excuse-moi de t'avoir parler comme cela mais j'ai horreur du mot "mort" et de ses dérivés.

Elle mit ses mains devant elle et soupira un petit "oui", plus pour elle même que pour Sael.
Lorsqu'il lui dit de le suivre, elle retrouva son sourire puis il lui dit que la nourriture n'était pas forcément bonne mais qu'il ne savait pas vraiment. Elle dit :

J'ai vraiment trop faim ... alors peu m'importe !

Il entra dans la Pensionnat, Amaya le suivit en traînant sa valise et en regardant autour d'elle un peu étonnée puis il répondit à sa question en disant qu'il ne savait pas vraiment, que tous avaient une particularité. Elle répondit :

Hum ... oui en effet ...

Lorsqu'ils arrivèrent à la cafétaria, elle s'installa à la première table et comme elle ne savait pas quoi faire, elle attendit que Sael fasse quelque chose. En attendant, elle regardait autour d'elle, c'était vraiment gigantesque !!!
Puis elle dit plus pour elle-même que pour Sael :

Au moins, je ne serais plus seule ... enfin si je puis dire ....

Elle poussa un soupir à fendre l'âme.

Il fut surpris lorsqu'elle lui dit qu'elle n'allait pas le laisser mourir. Ok, personne ne voulait vraiment le voir mourir, mais elle le connaissait à peine! Il comprit par la suite lorsqu'elle lui dit qu'elle n'aimait pas le mot mort et ses dérivés...

-Désolé. Ça fait pas assez longtemps que j'ai côtoyé la mort pour être complètement optimiste.

Lui qui avait cru, et qui croyait encore il y a quelques temps, que la mort était quelque chose qui n'arrivait qu'aux autres, que la mortalités ne l'atteindrait pas. Bien sûr, il savait que sa mère risquait sa vie, mais jamais il n'avait pensé qu'elle allait mourir!

Ils arrivèrent à la cafétaria, et Amaya s'assit à la première table. Sael resta debout, regardant les élèves présents dans la café. Il n'y en avait pas beaucoup, puisque certains étaient en cours, d'autres étaient sûrement en train de travailler à la bibliothèque ou prendre l'air dehors. Sael se fichait un peu que certains n'aillent pas en cours. Le but n'était pas de leur faire passer leur année, simplement d'offrir un lieu où ils seraient en sécurités.

-Ici personne n'est seul, sauf lorsque on veut être seul. Et même là, avoir la paix complète est quasi impossible...

Il poussa un soupir.

-Si tu veux te servir, c'est au contoir, là-bas.

Il lui pointa la direction avant de s'asseoir sur la chaise en face de où elle était. Il n'avait pas faim, comme toujours depuis la mort de ses parents. Il ne se souvenait pas de la dernière fois où il avait mangé, mais c'était qu'un détail. Il n'avait pas faim, malgré tout se que sa secrétaire lui disait. Elle n'avait pas raison de toute façon, manger ne serait bon qu'à l'écoeurer...

Elle le regarda et elle comprit qu'il devait avoir vécut la mort de personne qu'il aimait, tout comme elle l'avait vécu. Ils n'étaient que deux enfants qui avaient du grandir et murir plus vite que les autres. Pourquoi eux ? Elle ne souhaitait à personne de perdre des êtres cher bien évidement.

Ce n'est pas grave ... tu as dit ce que tu pensais ...

Elle soupira de nouveau et regarda le ciel pendant quelques intants.

Ils arrivèrent ensuite à la cafétéria où il lui dit que personne n'était vraiment seul et même avoir la paix ... Elle répondit avec un sourire :

Je voulais dire, seul avec sois-même, c'est dure d'être seule comme cela, on à parfois l'impression de devenir fou ou folle.

Puis il lui dit d'aller au comptoir pour aller chercher à manger et elle se leva en souriant de nouveau. Certains élèves les regardaient, peut être parce qu'elle était avec le directeur ... ce qui là fît rougir et rentrer la tête dans les épaules, tout ce qu'elle voulait, c'était la paix et ne pas être trop remarquer mais là, elle avait une étiquette, elle en était sûre. En plus, ses yeux n'arrangaient rien puisqu'ils étaient rares.
Elle se dirigea vers le comptoir où elle commanda de quoi manger ainsi qu'un café bien corsé, pour Sael, c'était bien la moindre des choses qu'elle pouvait faire pour lui.
Elle revient à la table et dit :

Le café, c'est pour toi, je l'ai demandé corsé, je ne sais pas si cela t'ira. C'est ... pour te remercier de ta gentillesse.

Elle commença ensuite à manger, non pas comme une goinffre mais comme quelqu'un de civilisé. Elle avait commencer par l'entrée qui était un pâtée croûte. Elle dit :

C'est pas si mauvais que cela !

Puis elle dit :

Tu ne veux pas manger quelque chose ?

Ne pas manger, voulait dire ce tuer la santé ... comme elle l'avait fait il y a des années. Et oui, elle vivait beaucoup dans le passé.

Il ne répondit rien lorsqu'elle expliqua ce qu'elle voyait par solitude. La solitude, la vraie, il ne l'avait jamais connu. Se retrouver seul avec soi-même, sans rien n'y personne sur qui on peut compter, parler, ou même détester. Il savait bien sûr que tous n'était pas aussi ''chanceux'' que lui, et que certain avait vécu des choses qu'il ne vivrait probablement jamais. Comme la solitude. Il ne pourrait jamais qu'essayé de comprendre ce que c'était, sans jamais y réussir parfaitement. Sa solitude à lui était loin d'être comparable.

Amaya finit par revenir à table avec de la nourriture pour elle ainsi qu'un café qu'elle lui tendit. Il sourit avant de le prendre.

-Merci, c'est gentil.

Tant que c'était un geste de remerciement, il pourrait le prendre. Certains élèves avaient une fâcheuse tendance à lui donner des cafés comme ça sans autre raison que de faire de la lèche. Il avait bien vue que ce n'était pas le but de Amaya. Peut-être qu'avec les autres il était un peu trop parano, peut-être un peu trop sur les nerfs depuis sa récente nomination au titre de directeur.

Il but rapidement la moitié du verre, sans se soucier de se brûler ou pas. Il haussa les épaules en déposant son verre lorsqu'elle dit que la bouffe n'était pas si mauvaise. Encore heureux, sa ferait toujours une plainte de moins sur la bouffe dans son bureau! Le nombre de plainte qu'il recevait là-dessus, auqu'elle il ne pouvait rien faire...

-Non, j'ai pas faim.

Il la regarda manger en silence pendant un instant, se forçant à boire son café à petite gorgé pour ne pas vider le reste d'un coup. Il ne savait pas, en fait, pourquoi il restait avec elle. Il devrait peut-être retourner dans son bureau pour continuer à travailler sur la paperasse...

-Ça faisait longtemps que t'avait pas mangé un vrai repas comme ça?

Question indirecte pour savoir depuis combien de temps environ elle errait toute seule dans les environs du pensionnat.

Elle se sentait bien et en sécurité dans ce Pensionnat, peut-être pourrait-elle rester ici pour toujours et devenir enseignante ... Peut-être ... qui sait ? Encore faudrait-il qu'elle est de bonne note, ce qui n'était pas forcément dit.

Puis, Sael là remercia pour le café et elle lui sourit en faisant un geste de main qui signifiait "il n'y a pas de quoi". Il bût la moitié de sa tasse pendant qu'Amaya finissait son entrée. Il avait dû se brûler la langue et le palais non ? Apparement non, puisqu'il n'avait rien dit.
Elle attaqua son plat principal, spaghetti bolognaise. Du moins, elle allait attaquer lorsqu'il lui répondit qu'il n'avait pas faim. Elle le regarda mais ne dit rien.
Elle soupira néanmoins et commença à manger son plat.

Elle ne regardait plus que son assiette mais elle sentait certains regards, au moins celui des élèves mais elle ne savait pas si Sael là regardait. Et puis, pourquoi là regarderait il ? Peut être parce qu'elle était en face de lui ! Peut être ...

Il finit par lui demander si cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas manger de vrai repas. Elle mit quelques minutes à répondre, en effet, cette question lui avait fait rappeler que cela faisait un an et quelques jours que ses parents étaient morts. Elle s'essuya la bouche avec sa serviette avant de lever la tête vers lui et de lui répondre :

Je n'ai pas mangée depuis hier midi ... mais cela fait un an et quelques jours que je n'ai pas mangé, entrée, plat principal et dessert ... Un repas équilibré quoi .... et cela me manquait ...

Elle se mit à rêver des plats que sa mère lui préparait et parfois, elle l'aidait mais elle n'était qu'une piètre cuisinière contrairement à sa mère qui était presque un chef cuisinier ... pour elle et son père, ainsi que son frère, lorsqu'il était encore vivant.

Elle rebaissa la tête et regarda son yogourt et son gâteau au chocolat sans les toucher. Elle soupira. Une petite voix dans sa tête qui avait la tonalité de celle de sa mère lui dit : Ne gâche pas la nourriture !
Elle mangea donc ses desserts.

Un an! Ça faisait donc un an qu'elle vagabondait seule, probablement à fuir le gouvernement. Elle devait avoir beaucoup de chance pour réussir à vivre seule ainsi pendant un an. De la chance et un profond instinct de survie, un désir de vivre qui la poussait à continuer de se lever à chaque jour au lieu de se laisser crevé dans un coin. Ce que lui aurait probablement fait, à sa place...

-Un an! Put***. T'a vraiment de la chance d'être encore en vie! Ta bonne étoile doit être vraiment efficace...

Le truc des bonnes étoiles. Une fable que sa mère lui racontait quand il était gamin. Elle lui disait que chaque personne au monde possédait une étoile qui veillait sur eux et les protégeaient. Sael avait fini par y croire, jusqu'à ce que sa mère ne meurt. Mais pourtant cette fable restait coincé dans sa tête, comme ci une partie de lui tenait à y croire, peut-être en souvenir de sa mère...

Il finit son café alors qu'Amaya finissait son dessert.

-Alors, c'était pas si mauvais? Tu devrais le dire aux autres élèves, je reçois trop de plainte sur la bouffe ces temps-ci...

Il sourit pour signifier qu'il s'en foutait en réalité. Les plaintes lui faisait de quoi s'occuper la nuit, même s'il n'y pouvait rien changer.

-Tu as besoin de quelques chose d'autre?

Il avait l'air surpris. Mais certains vivaient dans la rue depuis qu'ils étaient tout petit, depuis qu'ils savaient se débrouiller seul ... Elle, elle avait bien faillit laisser tomber, rester dans son ancien appartement et se laisser mourir mais quelque chose l'en avait empêcher. Quoi ? Elle ne saurait le dire ... Il s'exlama et lui dit qu'elle avait de la chance.
Elle baissa la tête et une larme perla à son oeil. Elle répondit :

Si j'était vraiment chanseuse ... mes parents seraient toujours de se monde ... je n'aurais pas perdu tout ceux que j'aimais !

Elle ferma les yeux afin de contenir les larmes qui là menaçait. Elle inspira à fonc avant d'expirer doucement. Elle releva à se moment la tête et sourit un peu distraitement.

Il lui demanda si c'était mauvais et que si ce n'était pas le cas, qu'elle dise aux autres d'arrêter de se plaindre. Elle ria à cette remarque et dit :

J'y penserais Sael. J'y penserais ....

Mais il sourit, il devait en faite s'en ficher éperdument. Comme de sa première chemise en faite et qu'il ne devait pas pouvoir changer grand chose à cela. Elle lui sourit également pour lui signifié qu'elle avait bien comprit.

Il lui demanda si elle avait besoins de quelque chose d'autre. Elle réfléchit quelques instants et dit :

Tu m'as déjà énormément aidée ... et je t'en remercie ... c'est pourquoi je suis assez gênée de te demander cela ... mais ... les douches et les chambres sont où ? Tu sais, tu n'es pas obligé de m'accompagner si tu as plein de chose à faire, explique moi et je me débrouillerais !

Elle avait prit une jolie tinte rouge et elle avait finit sa phrase à toute vitesse, sans reprendre son souffle. Se qui fit que lorsqu'elle s'arrêta, elle était légèrement essouflée.

C'est vrai, si elle était chanceuse, ses parents ne serait pas mort. Et pourtant... Il se leva pour s'assir èa côté d'elle. Il n'avait pas vraiment aimé la larme qu'il avait cru voir perlé sur le coin de son oeil.

-Désolé... Je crois que la chance est quelque chose de complexe. Tout le monde me considèere comme chanceux. Je n'ai jamais vu l'extérieur du pensionnat, jamais vu les horreurs des camps de la Mort, ou ceux d'un champ de bataille. Je suis chanceux, car je resterai en sécurité toute ma vie dans ce pensionnat, protégé par les rebelles pour que je puisse protéger le pensionnat. Et pourtant j'ai perdu mes parents il y a pas deux mois encore. Je suis prisonnier de mon pouvoir, condamné à suivre un chemin déjà créé d'avance. Je suis chanceux... La chance est quelque chose de complexe. Je la réduit à sa plus simple expression: nous sommes tous chanceux d'être encore en vie.

Il se mit à jouer un peu nerveusement avec sa tasse vide, déçu comme chaque fois qu'il en finissait une. Mais bon, pas deux en si peu de temps, ça lui faisait un mauvais effet, genre hyperactif non médicamenté. Il ne se sentait pas trop l'âme de ça en ce moment...

-Plein de chose à faire? Tu parles! Contrairement à tout le monde, j'ai trop d'heure dans une journée!

Pourtant il ne se leva pas. Il n'était pas particulièrement pressé, et n'avait pas le goût de se presser. Et puis, il devait encore trouver une chambre libre pour la loger... Il était toujours seul dans sa chambre à lui, non? Mais bon, c'est vrai qu'il y passait très peu de temps... Et encore moins pour se ramasser...

Il s'installa à côté d'elle et elle le regarda. Il se mit à parler sur la chance et il là renseigna sur lui en même temps, peut être sans le vouloir. Lorsqu'il eu finit, un long silence s'installa entre Amaya et lui, puis, elle ouvrit la bouche pour dire :

Je suis désolée ... je veux dire pour tes parents et pour tout à l'heure, pour ton pouvoir, je sais à présent que tu souffres de ce pouvoir, qu'il ne te laisse pas faire ce que tu veux comme dormir ou t'amuser ... j'ai été vraiment puéril tout à l'heure. Tu as raison, la chance est complexe. Tu as aussi raison lorsque tu dit que tu est chanceux de ne pas avoir été dans un camp de la mort ou sur un champ de bataille ... Moi, je suis passer sur un champ de bataille, après la bataille évidement ... et je peux te dire que c'est horrible ... les corps gisant ... les charognards les déchiquetants ... et les camps de la mort ne sont pas mieux d'après ce que j'ai entendu dire ... Dis, Sael, pourquoi tant de violence ? Ne sommes nous pas humains comme les autres ? Tu as également raison lorsque tu dis que nous sommes chanceux de vivre mais ... pour moi, c'est différent ... je ... j'ai l'impression que je ne suis plus si vivante que cela ... comme si mon coeur était partit en même temps que mes parents ... mon frère aussi est mort lorsque nous avions 7 ans, il s'est fait renversé ... il s'est fait renversé sous mes yeux ... et il m'as poussée pour me sauver la vie ....

Elle avait posé une main sur son coeur et elle se demandait bien pourquoi elle lui racontait sa vie. Elle s'excusa avant de détourner la tête et de regarder loin devant elle. Elle avait tremblée à l'évocation de la mort de son frère, tout comme à l'évocation des champs de bataille. Elle posa une main sur sa bouche pour ne pas vomir tout ce qu'elle avait mangée et pour éviter que des gémissements de douleur parviennent à sortir de sa bouche.

Il lui dit qu'il avait plus d'heure dans la journée que les autres et elle voulait bien le croire puisqu'il ne dormait pas.
Pourtant, il restait assis sans rien faire. Amaya restait elle aussi assise, sans rien dire, jouant avec une de ses mèches de cheveux, ne sachant quoi dire ou quoi faire ....

Il l'écouta en silence, fermant les yeux sur la description d'un champ de bataille, à la fois pour s'en protéger que pour pouvoir mieux imaginer l'horreur de ce qu'elle a pu voir. Elle avait raison dans ce qu'elle disait. Une partie de nous meurt avec la mort d'un proche, une partie de notre passé, de nos souvenirs. On meurt et pourtant on est encore vivant, des morts vivants errants sans but, ou presque, dans ce monde de plus en plus laid. Et pourtant.

-On meurt un peu plus à chaque jour, à chaque fois que quelqu'un meurt c'est l'humanité qui s'enfonce encore un peu plus. Et pourtant nous sommes encore vivants, se battant pour que les générations futurs ne vivent pas la même chose que nous. Je devrais m'écouter plus souvent, mais je crois qu'il nous faut vivre pour le futur au lieu de s'enfoncer dans le passé. Pourtant je suis le premier à me plaindre sur mon sort.

Il soupira.

-C'est un peu glauque non? On devrait peut-être changer de sujet sinon on vas finir par brailler comme des bébés.

Ses yeux avait commencé à le piquer depuis quelques minutes, et décidément il tenait à garder son honneur. C'est qu'il y avait beaucoup d'élève dans la café, et qu'il était quand même un gars. Pas emo. Il se leva.

-Tu viens? Tu voulais voir les chambres et les douches n'est-ce pas? Ils sont à l'étage.

Son ton faussement enjoué tranchait avec le tons sombres des derniers phrases.

Il avait fermé les yeux. Pouvait il voir ce qu'elle avait vu ? Pouvait il entendre des gémissements de douleur des mourrants ? Elle l'ignorait mais elle respectait le silence dans lequel c'était plonger Sael.
Puis, lorsqu'il sortit de sa rêverie "glauque" et qu'il lui parla, elle acquiéça à presque chacune des ses phrases. Puis il soupira et il lui demanda s'ils pouvaient changer de sujet. Aucun soucis pour elle, c'est ce qu'elle répondit :

Tu as raison. A la fois pour les mort-vivant et pour le changement de sujet. En effet, c'est glauque. Brailler comme des bébés peut être pas mais pleurer, oui, qui sait ? Après tout, si on ne peux même plus pleurer, c'est que nous sommes devenue des robots ... Or, nous sommes humains, jusqu'à preuve du contraire !!!!

Elle était ravie du changement de sujet. Pleurer ne la gênait pas mais elle préférait pleurer seule dans son coin plutôt que devant plusieurs personnes. Elle se retenait très fort pour ne pas pleurer ce qui était très difficile mais elle ne pu empêcher une larme de couler le long de sa joue.
Elle le regarda se lever et il dit d'un ton joyeux contrairement à tout à l'heure de la suivre pour qu'il lui montre les chambres ainsi que les douches. Elle se leva à son tour et elle lui sourit :

Je te suis Sael ! En avant !

Elle se baissa et prit sa valise. Elle avait plus de force que tout à l'heure grâce à la nourriture qu'elle avait avaler.

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