Amaya et Sael

(désolé, pas d'idée de titre XD)

Toujours avec le faux enthousiasme qu'il avait montré depuis le brusque changement de sujet, Sael entraîna Amaya dans les corridors de l'école. Les couloirs et escaliers du pensionnat, fort nombreux, pouvait facilement permettre à quelqu'un de se perdre, mais Sael était trop habitué à s'y déplacer que s'était facile pour lui de s'y retrouver. Conscient que ce ne serait pas le cas d'Amaya, du moins du premier coup, il lui montrait des repères, lui faisait réperer quelques trucs importants pour qu'elle puisse se retrouver sans lui.

Ils finirent par arriver dans le couloir des chambres. Les chambres étaient 4 par 4, et non mixte depuis la création du pensionnat. Comme Sael n'était pas particulièrement sévère sur le règlement des chambres, elles avaient finis mixtes à son entrée comme directeur. Ce qui faisait la joie de bien des élèves, il faut l'avouer.

Mais bon, il ne savait pas vraiment qu'elles étaient pleines et qu'elles ne l'étaient pas... Bon, il en connaissait une, la sienne.

-Ça te dérange d'avoir la chambre numéro un? C'est la mienne, et euh... pour l'instant je suis seul, mais je trouverai d'autre personne pour te tenir compagnie le soir! Toutes les chambres sont par 4.

Il se passa la main dans les cheveux, un peu mal à l'aise en même temps. Il proposait à une fille de dormir dans sa chambre, probablement le lieu qui avait le moins d'utilité pour lui!

-Et les toilettes sont au fond du couloir.

[Pas grave ! Moi non plus j'ai jamais d'idée pour les titres]

Sael l'accompagnait dans les couloir ou devrait elle dire dans le labyrinthe du Pensionnat. En effet, il était bien plus grand qu'elle ne l'avait pensée au début. Heureusement pour elle, elle avait le sens de l'orientation. Ce qui l'aiderait probablement par la suite. Sael, étant très gentil lui montra même des repères pour ne pas qu'elle se perde ainsi que des endroits "stratégiques". Elle essayait tant bien que mal de tout retenir mais il faut le dire, c'était assez compliqué vu le nombre d'information et de lieu important que lui donnait Sael.

Ils finirent par arriver devant une chambre où Sael lui demanda si cela ne là dérangeait pas d'être avec lui dans sa chambre, car pour le moment il était seul. Les chambres étaient donc mixte. Elle déglutit et rougit. Elle lui répondit néanmoins avec sincérité :

Non, cela ne me dérange pas du tout !

Après tout, elle avait déjà partager la chambre d'un garçon ... bon, il est vrai que c'était son frère mais tout de même. Puis il lui dit que les toilettes étaient au fond du couloir et elle jeta un coup d'oeil vers le fond du couloir mais elle ne vit rien, évidement, il était si grand !
Elle lui demanda alors :

Alors les douches aussi sont au fond du couloir ? Et est ce qu'elles sont comme les douches ?

Comme toutes les filles, enfin, normalement, elle était un peu pudique mais sans trop l'être non plus. Elle n'aimait pas trop qu'un garçon là regarde lorsqu'elle était en sous-vêtement ou nue.

La manière dont elle dit que cela ne lui dérangeait pas du tout le rendit encore plus mal à l'aise. Pourquoi n'avait-il pas garder les chambres non mixtes? Ça lui aurait quand même rendu cette discussion un peu moins stressantes. Mais bon, elle était assez mignonne quand elle rougissait...

-Euh... oui. Désolé, les douches sont une erreure du pensionnat et on a pas le budget pour le modifier. Le gouvernement ne nous finance pas assez.

C'était une joke poche qu'il faisait toujours quand il était fatigué, c'est à dire tout le temps, à tous ceux qu'il ne l'avait pas entendu... Non mais c'est vrai! Le gouvernement finance les écoles et les pensionnats, mais disons qu'il ne les finançait pas vraiment...

Il ouvrit la porte de sa chambre, toujours mal à l'aise et ne sachant vraiment pas comment faire pour détendre l'atmosphère stressante.

-Tien, euh... Désolé si c'est un peu en désordre, je ne prenais pas vraiment le temps de ranger avant, mais je te promet que je vais faire un effort...

Sael avait l'air d'être mal à l'aise, si il avait l'habitude d'être seul dans sa chambre, cela se comprenait. Elle lui sourit. Puis il lui dit que les douches étaient une erreur et qu'ils n'avaient pas les moyens de changer cela, que le gouvernement ne les finançaient pas assez pour cela. Amaya le regarda et éclata de rire. Elle dit, en se retenant de rire de nouveau :

Ex ... Excuse moi ... mais ... c'est vraiment excellent ... le gouvernement ... Hihi ... tu m'étonnes qu'il ne nous finance pas ... Hihi ...

Et elle repartit dans son fou rire et elle du se plier en deux pour retoruver sa respiration et elle dit :

Cela fait si longtemps que je n'ai pas ri autant ! J'espère ne pas t'avoir véxé ! Mon Dieu ... j'ai mal au ventre !

Il ouvrit ensuite la porte et un gentil désorde se posa devant ses yeux ... il avait d'être encore plus mal à l'aise. Elle lui sourit :

T'inquiète pas ... si tu veux je t'aiderais ... enfin si tu veux bien de moi ... Je veux parler aussi bien pour ton travaille que pour ranger la chambre ... en général ce n'est pas le fort des garçons ... mon frère était pareil ...

C'était vrai, son frère ne rangeait son côté de chambre que lorsqu'il n'avait plus le choix ...

Amaya se mit à rire, et Sael sourit. Habituellement, personne ne riait à ses blagues, mais il aimait beaucoup rire de celles des autres. Son genre de blague était plus noir, plus subtiles et sarcastique, même. Il ne s'attendait pas à ce que les autres en rient. Mais il ne pouvait que se montrer content que cela arrive une fois dans sa vie.

-Non, non, je ne suis pas vexé. Au contraire. Et puis, rire il paraît que ça renforcit les abdos. J'y crois pas vraiment...

Il était loin d'avoir le huit pacs dont tous les gars rêve d'avoir et que toutes les filles rêvent de caresser! Mais bon, il ne se plaignait pas de ses petits muscles frêle, formant un six pacs assez parfait.

-Merci... Pour mon travail, je me débrouille. Je le fais plus parce que j'ai rien d'autre à faire, sinon j'ai ma secrétaire pour ça. Pour la chambre... Bah, je peux pas faire autrement que te dire merci. Je dois être comme tous les gars, le ménage c'est pas mon truc...

Elle ne l'avait pas véxée. Heureusement. Elle se sentait vraiment bien ici, dans se Pensionnat mais peut être qu'un jour, elle l'aimerait moins parce qu'elle sera martyrisée ... ou peut être qu'elle l'aimera toujours même si elle est martyrisée qui sait ? Puis il lui parla des abdos et elle sourit et lui répondit :

Je ne sais pas si cela les renforcent mais en tout cas, cela fait du bien !

Il lui dit que ce n'était pas la peine de l'aider dans son travaille, qu'il le faisait parce qu'il n'avait rien d'autre à faire et qu'il avait une secrétaire pour l'aider. Oui, elle aurait dû y penser, qu'elle idiote tout de même ... Mais il là remercia pour l'aide qu'elle pourrait lui apporter pour la chambre. Elle sourit et entra dans la chambre et lui dit :

Je vais te donner un truc ... quand tu sort quelque chose, range le dés que tu as finit de t'en servir, ainsi tu sais où il est et en plus la chambre restera ranger, c'est ce que j'ai toujours fait ...

Elle lui sourit et regarda la chambre, elle était plutôt mignonne a vrai dire, elle ne faisait pas vraiment attention aux choses qui traînaient sur le sol, mais plus à la déco et aux meubles qu'il y avait. Il y avait quatre lit et une armoire pour chaque personne. Ainsi que des petits bureaux. Elle regarda les quatre lit et elle dit :

C'est lequel le tien ? Histoire que je pose pas ma valise sur ton lit, ce serait bête non ?

Si c'était à côté de la porte, elle prendrait celui d'a côté, si c'était le deuxième lit en partant de la porte, elle se mettrait vers la porte. Enfin ... peut lui importait, tant qu'elle avait un lit pour elle !

Amaya lui donna un truc... Un truc qu'il avait déjà mainte et mainte fois essayer... Mais n'ayant personne pour lui rappeler qu'il avait oublié de l'appliquer, il avait finit par arrêter ce truc. Mais maintenant, avec une fille dans sa chambre, nulle doute qu'il allait se prendre en main sur le ménage.

-Merci, Amaya. J'y penserai, à ton truc... Enfin, j'essairai d'y penser...

Pendant qu'elle observait la déco de la chambre, Sael en profita pour tenter de ranger quelques trucs le plus rapidement possible, fourrant quelques chandails dans ses tiroirs, qu'ils soient propres ou non. Le lavage n'était pas non plus sa priorité...

-Ah, le mien, c'est celui du fond, là-bas.

Il finit de ranger les trucs rapidement, avant de s'asseoir sur son lit après avoir terminé. Son lit qu'il n'avait pas pris la peine de défaire après la mort de ses parents. Mais ça avait un bon point, selon lui: il n'avait pas à le refaire au matin. Pratique non?

-Les prochains élèves qui arriveront au pensionnat, je les mettrai dans notre chambre, histoire que tu te retrouve pas toujours toute seule... Mais je pense pas que se soit deux autres filles. T'imagine les rumeurs que pourrait partir les autres élèves? Le directeur et ses trois favorites... Les jeunes de notre âge ont le tour de partir n'importe quoi juste pour s'amuser... Remarque, il y a quelques mois, j'aurais fait comme eux...

Il là remercia et elle lui sourit puis il lui dit qu'il essaierait de penser à son truc et elle dit :

T'inquiète, si tu y oublie et que tu pose tes affaires un peu partout, je te les mettrais sur ton lit afin de ne pas les perdre ...

Elle devenait bien trop familiaire mais bon ... il voulait qu'on le considère comme un élève comme un autre et c'est exactement ce qu'elle faisait. Elle avait même presque oubliée qu'il était le directeur ... Presque ....
Pendant qu'elle observait la décoration, Amaya entendit Sael s'affairer afin de ranger un minimum sa chambre. Puis il là renseigna sur son lit. Elle se mit à côté du siens et mit sa valise comme elle le put sur son lit. Dommage qu'elle ne sache pas encore soulever des objet grâce à son pouvoir, cela lui aurait servit. Une fois qu'elle réussit à la poser, elle enleva ses chaussures et s'assit en tailleur sur le lit, lissant sa robe.
Puis il lui dit que les prochains qui viendrait au pensionnat, il les mettrait avec elle afin qu'elle ne se sente pas seule. Puis il continua en disant qu'il ne pensait pas que se soit deux filles et il lui demanda si elle imaginait les rumeurs, si il "vivait" avec trois filles dans la même chambre que lui. Elle imaginait très bien ... les filles seraient probablement jalouse de leur situations à elles et elles risqueraient de les persécutés et beaucoup penseraient qu'elles n'étaient à présent, plus vierge ... probablement ...

Tu sais Sael, moi, cela ne me dérange pas qu'il y ai un autre garçon. Ainsi, je pourrais faire la connaissance de deux autres personnes. En tout cas, ce serait bien s'il y avait une autre fille, histoire que je ne me sente pas seule au milieu de trois garçons ... J'imagine les rumeurs oui ... mais, si elles ne sont pas fondés, pourquoi les écoutés ? Et imagine se que pourrait penser les autres de moi s'il y avait trois garçons pour une fille ...

Elle leva les yeux au plafond et resta ainsi à le contempler un petit moment alors qu'elle se raidissait soudainement. Sa tête se baissa et elle plongea dans son passé de nouveau.
Après une bonne dixaine de minutes, elle secoua la tête de droite à gauche et passa une main devant ses yeux ...

Il sourit. Il imaginait facilement les rumeurs qui pourrait découler de l'histoire de la fille dans la chambre de trois gars, y comprit le directeur. Mais bon, il y avait déjà une fille comme ça, dans une autre chambre, seule avec trois gars. Et toutes sortent de rumeurs courait sur cette chambre... Il y en aurait sûrement plus si le directeur était impliqué. À croire qu'il ne pouvait jamais rien faire de mal sinon toute l'école était au courant... Ça finirait par être lassant, comme vie!

-J'imagine... Mais ça tournerait mois autour de toi que de moi. Euh... Amaya?

Elle s'était toute raidie et semblait plus être là du tout. Habituellement, Sael ne s'en saurait pas inquiéter et aurait passer son chemin, ce fichant de ce qui pourrait arriver aux autres. Mais là il ne pouvait pas s'en ficher...

Il s'approcha d'elle et secoua sa main devant son visage. Absence de réaction. Mais qu'est-ce qu'elle lui faisait là? Une crise de il ne savait trop qu'elle maladie bizarre? Il la secoua légèrement, en répétant son nom. Aucun réaction. Bon, il allait finir par paniquer et ça ne lui ressemblait pas...

Heureusement, elle finit par se secouer une dizaine d'éternité plus tard. Il poussa un gros soupir avant de s'assir sur le lit d'Amaya.

-Tu me refais plus jamais ça sans me prévenir avant! Tu étais toute raide et tu réagissais pas! J'ai faillit aller chercher l'infimière si son bureau était pas si loin!

Peut être ou peut être pas ... Peut être que ces rumeurs tourneraient autour d'eux deux et elle ne voulait pas Sael soit insulter par sa faute, elle ne le supporterait pas car elle aimait beaucoup le jeune directeur ... Mais elle pensait qu'il ne serait jamais insulter au risque de se faire renvoyer ... Mais, il y a toujours des gens assez idiot pour penser qu'il ont tous les droits et aucun devoir ...

Après être sortit de sa transe, il là regarda inquiet et dit les symptôme qu'elle avait eu et de le prévenir avant que cela se produise. Elle soupira et ses yeux reflétèrent sa véritable tristesse, uns tristesse infinie et un esprit assez fragile. Il s'assit à ses côtés et elle baissa la tête avant de murmurer :

Excuse moi Sael ... je ne sais jamais quand ces crises arrivent ... d'habitude c'est plus tard mais là, je ne sais pas, c'est venue comme cela ... Je suis désolée de t'avoir inquiété ...

Elle posa les mains sur son visage et elle pleura sans soubresaut, sans gémissements, sans rien ... elle pleurait, c'est tout ....
Elle dit d'une voix rauque :

Pourquoi ? Pourquoi sont ils partis ?

Devant les excuse d'Amaya, Sael se calma. Il ne voulait pas non plus qu'elle aille de la peine et qu'elle se sente coupable à cause de sa réaction exagérer! Puis elle mit ses mains sur son visage. Elle resta là quelques temps et Sael ne sut qu'elle pleurait que lorsque de l'eau glissa le long de ses doigts. Super, qu'est-ce qu'il devait faire maintenant?

-Chut... c'est pas grave Amaya, je t'en veux pas...

Pourquoi étaient-ils partis? Il ne pouvait répondre. Tout le monde se posait cette question... Pourquoi lui et pas moi? C'est toujours les meilleurs qui partent en premier, et c'est toujours nous qui souffre. Il ne pouvait rien lui répondre, sinon que des réponses stupides qui ne lui servrait strictement à rien. Mais il ne pouvait pas rester là à rien faire?

Avant même de se rendre compte de ce qu'il faisait, il la pris dans ses bras pour lui faire un gros colleux. Ça mère le prenait toujours dans ses bras quand il avait de la peine et qu'il était plus petit. Savoir que quelqu'un tient à toi de cette manière était quelque chose qu'il aimait beaucoup. Sûrement qu'Amaya aurait préféré que se soit sa propre mère mais elle devrait se contenter de lui, il n'existait personne au pensionnat allant le don de ressuciter, ni de se métamorphoser en l'être cher.

Il lui dit, pour la rassurer qu'il ne lui en voulait pas. D'un côté, elle n'y était pour rien mais cela là rassurait qu'il lui dise cela. Elle n'aimerait pas avoir de mauvaise relation avec la personne qui à fait preuve de tant de gentillesse avec elle. Elle fît "non" de la tête pour lui dire que ce n'était pas pour cela qu'elle pleurait.

Il ne répondit pas à sa question ... Mais .. y avait il vraiment une réponse à cela ? Non, bien sur que non ... Elle avait parler pour se sentir mieux, pour savoir qu'elle était toujours là ... mais cela ne l'avait pas soulager pour autant, au contraire, ces larmes redoublèrent d'intensité.

Elle se sentit soudain prise dans les bras de quelqu'un qui ne pouvait être que Sael. Elle resta un petit instant abasourdie mais finalement, elle passa ses bras autour de sa taille et posa sa tête contre son torse. Elle lui dit, dans un souffle :

Excuse moi Sael ... tu dois te dire que je ne suis qu'une idiote et une pleurnicharde mais ... je ... je ne sais pas pourquoi, quand j'ai fait ce que j'ai fait tout à l'heure, j'ai revu mon passé et cela me fait mal ... je dois évacuer tout cela ... mais d'habitude j'essaie de m'éloigner des autres afin qu'ils ne me voient pas ... mais avec toi, c'est différent, j'ignore pourquoi, mais c'est ainsi.

C'était vrai, elle se sentait bien à ces côtés et ses larmes se tarrirent petit à petit même si une larme venait de temps en temps titiller ses beaux yeux ... Elle resta contre Sael, elle ne savait même plus qu'elle était dans ses bras tant elle avait pleurer lontemps ...

Qu'elle était une idiote et une pleurnicharde? Non, sûrement pas! Sael était à mille lieu de penser qu'elle pouvait être une diote et une pleurnicharde. D'ailleurs pourquoi le ferait-il? Il ne connaissait pas son histoire, mais il savait qu'elle avait vécu seule longtemps après la mort de ses parents, qu'elle avait continué à vivre et à se battre alors que lui... Il s'était refermé sur lui-même et se fichait de tout, refusant de manger quoique se soit et acceptant son sort en attendant que tout ça soit finit. Comment pourrait-il la traiter d'idiote et de pleurnicharde après ça?

Il ne conta pas le nombre de temps, d'heure ou d'éternité qu'ils passèrent ainsi. Ok, il finissait à se tanner à la fin, se demandant tout le temps ce qu'il devait faire et ce traitant d'idiot lui-même. Amaya finit par arrêter de pleurer. Il la tint encore contre lui quelques minutes afin de s'assurer qu'elle ne reparte pas à pleurer, puis il se dégagea doucement.

-Ça vas mieux?

Demanda-t-il, un léger sourire aux lèvres. Elle devait être fatiguée de sa dure journée. Il devrait la laisser dormir et aller travailler sur ses paperasses. Elle devait avoir besoin de sommeil, pouvoir dormir pour la première fois sans craindre quoique se soit. Dans un sens, il l'enviait.

-Tu dois être fatiguée, et j'ai du travail. Euh... je te vois demain pour te remettre ton horaire, d'accord?

Il ne se leva toutefois pas, peu désireux d'aller rejoindre la paperasse administrative... et peu désireux de la quitter alors qu'elle venait tout juste d'arrêter de pleurer.

Sael l'avait tenu entre ses bras tout ce temps. Elle se sentiat à présent extrêmement ridicule et ses joues avait la couleur d'une tomate trop mure. Il se dégagea ensuite doucement et Amaya posa ses mains sur ses genoux. Toujours aussi rouge. Elle n'osait d'ailleurs plus le regarder en face.
Il s'enquit de son bien-être et elle dit :

Merci ... merci beaucoup Sael ... et ... pardon ...

Son coeur avait faillit sortir dans sa poitrine tout à l'heure, lorsqu'il l'avait prise dans ses bras, comme sa mère le faisait, comme son père le faisait. D'ailleur, elle avait faillit l'appeler Papa. Qu'elle était ridicule. Ses joues avait reprit peu à peu une teinte normal, mais trop gênée, elle ne le regardait toujours pas, détaillant minutieusement le drap qu'elle trouvait d'un coup, très à son goût.
Puis elle lui répondit, lorsqu'il lui dit qu'elle devait être fatiguée et qu'il avait du travail. Cette fois, elle lui répondit dans les yeux et lui dit :

Oh ... je suis désolée, je t'aie prit trop de temps ... Pour mon horraire de cours tu veux dire ? Si tu veux ... enfin ... oui pourquoi ... Heu ...

Elle éluda la question de la fatigue et elle rebaissa gênée avant de jouer avec une mèche de cheveux.

Amaya était toute rouge et semblait ne pas vouloir le regarder dans les yeux. Tant mieux, puisque du côté de Sael, s'était la même chose. Et si une fille qui rougit c'est mignon, un gars qui rougit c'est loin d'être viril... Comme un gars qui pleure, c'est la même chose. Au niveau de l'orgueil, ce sont des choses qui ne se font pas. Amaya le remercia, et Sael ne sut quoi répondre. Il ne trouva rien d'autre que de bafouiller n'importe quoi...

-C'est rien... tu n'a pas à t'excuser...

Il se passa la main dans les cheveux, réussissant enfin à faire repdnre à ses joues une couleur normale. Juste à temps puisque cette fois, Amaya lui parla en le regardant dans les yeux.

-Non, tu n'as pas à être désolé. Je t'ai déjà dit que j'avais trop de temps. Et ça m'a fait plaisir de passer un peu de temps avec toi.

Il se leva et se dirigea vers la porte. Avant de sortir, il se tourna une dernière fois vers elle pour lui faire un petit sourire.

-Repose-toi bien, tu as besoin de reprendre des forces. On se voit demain.

Sur ce il passa la porte et se dirigea vers son bureau.

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